60%
des parents sont contre, selon le Figaro. Probablement plus. Ce journal
ferait mieux de titrer que ces 60% sont POUR éduquer eux-mêmes leurs
enfants. C’est l’Etat qui est contre l’éducation familiale.
Septembre 2014 : pour contrer cette éducation familiale, l’Etat en
remet une couche avec la réforme des rythmes scolaires. Résultats
escomptés : après une période de contestation attendue, retour au calme
sur de nouvelles « normes » avec la démission du plus grand nombre,
épuisé et vaincu par le rythme de la vie moderne et ses factures
démocratiques.
Vivement la restauration d’un ministère de l’instruction publique !
Si l’Etat se limitait à instruire avec de bonnes méthodes… Ce n’est pas
demain la veille ? Cela dépend de nous !
Pourquoi cette réforme ? L’Etat veut éduquer l’enfant lui-même, et en
posséder la jouissance le plus longtemps possible dans la semaine. Tous
à l’école le mercredi matin de gré ou de force. Exit le père et la
mère, les corps intermédiaires comme les paroisses qui font le
catéchisme ce matin-là ; d’autres préfèrent se lever plus tard, le
sommeil des enfants aussi est réparateur… étant entendu que le mercredi
après-midi est réservé de longue date, et sans discuter, aux sports en
tous genres. Il faut bien que le corps des jeunes exulte.
Parallèlement, d’autres intermédiaires, ceux-là honnis des vraies
mères, sont autorisés par le ministère à entrer dans les classes pour
prévenir le stéréotype homophobe, transphobe et toutes phobies extirpées
de la loi humaine qui unit depuis peu, sur le papier, deux hommes ou
deux femmes.
On fera mieux pour l’égalité sous peu – ça avance par glissement
progressif : on conjoindra à la mairie des combinaisons conjugales
magnifiques de plusieurs hommes superbes (à trois, cela s’appelle déjà
le trouple…), le nombre de partenaires légaux aux orientations sexuelles
dé-chaînées est destiné à se multiplier au sein de mariages civils
modèles qui nous donneront toujours plus de leçons d’amour, de liberté,
et d’égalité, à nous, les salopards fidèles à la Tradition.
En attendant ce progrès supplémentaire, on peut toujours tromper son
mari ou sa femme. C’est bon pour l’égalité, ça aussi. Surtout quand on
est une femme.
L’amour « pervers polymorphe » est l’avenir de l’homme asexué. Joli
thème de réflexion pour les activités péri-scolaires, de 4 à16 ans, vous
ne trouvez pas ?
Adhérez à la FAPEC, pour vous sortir de ce guépier mortel.
Vive l’homme. Vive la femme. Vive le père et la mère, faut-il encore
être dignes de ces titres. Comment l’être ? Occupez-vous, le plus
souvent, de vos enfants vous-mêmes. La FAPEC vous y aidera toute
l’année.
Farida Belghoul